Bambi

BAMBI

RENCONTRE : Le 13.10.2016 à PARIS  (FRANCE)
Marie Pierre Pruvot est né(e) Jean-Pierre Pruvot le 11 novembre 1935 dans le village des Issers en Algérie. Très tôt, elle éprouve le sentiment d’être née dans le mauvais corps. Elle pense d’abord a l’homosexualité, jusqu’au jour où elle découvre la transsexualité grâce à une troupe de cabaret en tournée. Pour elle, c’est l’évidence qui se présente sous ses yeux. Passionnée par Coccinelle, elle réussira à s’envoler pour Paris afin de devenir meneuse de revue dans un célèbre cabaret de la capitale. Elle passera ensuite par l’opération qui lui permet enfin de devenir la femme qu’elle rêvait d’être.  S’en suit alors un passage à la Sorbonne et une carrière d’écrivain. Autant attirée par les hommes que les femmes, Bambi s’est livrée à travers un hymne à l’amour et à la liberté, peu importe le sexe ou l’orientation, l’important c’est d’être heureux. La sexualité est un thème qui fait malheureusement encore débat dans notre société, qui de mieux placée que Bambi pour aborder ce thème ? Tiraillée entre la pression de la société et ses réelles orientations sexuelles, Marie Pierre nous prouve qu’une seule réponse est valable : que chacun soit libre de son corps et qu’on le laisse en paix.

 

Pour en savoir plus sur l’identité sexuelle et sur Bambi

• Le site web officiel de Bambi
• Le documentaire de Sébastien Lifshitz

 

MARIE PIERRE PRUVOT
SÉBASTIEN LIFSHITZ


 Lyrics | BORN TWICE

Lost in my long red dress
I feel like I am born in the wrong flesh
I hated to say my name
Just want to be somebody else
I’ve been scared of society
From your rules and reality
I couldn’t talk about it
I had to leave, I had to resist

I’m no longer a boy for the haters
I’m a real girl for the lovers
I feel free, fuck creation, fuck your morals
I want a life of simple pleasures

A secret born inside of me
My mind as a girl, stuck in boy’s body
I wanted to be myself
Just like a girl, just like a man
I don’t answer to the fool
Go suck yourself it would be cool
It don’t matter who you are
It’s a matter of love